Le GPRS, abréviation de General Packet Radio Service, correspond à une évolution du GSM (le réseau qui permet de téléphoner avec nos téléphones portables), et permet de se connecter à internet depuis son mobile. C’est la 2G.
Parfois confondu avec le GPS, le GPRS n’a donc strictement rien à voir avec le système de positionnement par satellite.
Le lancement chez les principaux opérateurs s’est fait en 2001, à l’époque c’était magique… et cher ! Le débit était dans la pratique d’environ 20kbits/seconde, c’est à dire 1500 fois moins rapide que la 4G. Cette norme est encore utilisée pour nos traceurs gps, qui nécessitent très peu de débit.
Le GPRS a ensuite évolué pour avoir de plus en plus de débit, avec le Edge (65kbit/sec) puis ensuite la 3G avec d’abord l’UMTS (384kbit/sec), la 3G+ ou HSPA, qui permet un bond fulgurant des débits avec 3,6Mbit/sec, puis H+ (5 Mbit/sec) et enfin 4G (30Mbit/sec), lancée en 2013.
Le débit internet sur téléphones portables a donc été multiplié par 1500 entre le GPRS et la 4G, en l’espace de 12ans. Autrement dit, en 1 seconde la 4G permet de charger un contenu qui demanderait 25 minutes avec le GPRS !
Pour autant, la 2G (GPRS et Edge) reste encore très majoritaire sur les traceurs GPS pour plusieurs raisons :
– leur débit est largement suffisant pour le volume de données à transmettre (un envoi de position avec le Traceur GPS Pro ou le Super Traceur fait environ 0,15Kbit)
– un module 2G est 30% plus petit qu’une module 3G
– la 2G consomme moins que la 3G
– le prix des modules 2G est plus faible que celui des modules 3G
L’inconvénient majeur (oui, tout n’est pas tout rose…) est que les antennes 2G en fin de vie sont peu à peu remplacées par les antennes 3G et 4G, ce qui fait que la couverture réseau est en diminution, et à terme nous devrons utiliser des modems 3G, en espérant que leur taille et leur consommation auront baissé, ce qui est capital pour les traceurs autonomes (Super Traceur et Super Traceur antivol).
Envie d’en savoir plus ? n’hésitez pas à consulter nos autres articles :